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 Ã  propos 

J'ai découvert deux photographes  :
Costica Acsinte, photographe Roumain (1897-1984), qui a ouvert un studio photographique «  Foto Splendid C. Acsinte  » dans la ville de Slobozia et Lewis Wickes Hine (1874-1940) réalisant des reportages sur les enfants au travail. Leurs regards m'ont frappé, il y a une très grande profondeur, une histoire sur chaque visage qui s’illumine part la force naturelle.
L'espace d'un instant la joie, la tristesses, les rêves, les moments d'absences, l'amour, la vie tout simplement se fait capturer pour l'éternité.

Comme un dialogue, un échange, j'oublie toute l'histoire de ces personnes où le sourire reste neutre,. Pour certains la tristesse peine à se cacher.

Depuis de nombreuses années j’accumule des petits carnets où j'étale mes rêves, mes pensées du moment. Le lien est fait  !

Je travaille entouré de tous mes tableaux, telle une réunion d'inspiration. Ils sont là en face de moi, ils me racontent des histoires, je me raconte des histoires. Mes rêves, les détails de la vie et la mer viennent caresser, éveiller le portrait. Mes carnets de notes me servent d'atelier d'inspiration...Le réel laisse place à une part de rêves.

«La fragilité est une ligne continue pour la création, à chaque instant, tout peut basculer, tout peut changer, un mot, un objet, une lumière peuvent me transporter, m'illuminer, me perturber... J'ai retrouvé cette sensation avec la mer. 

La mer est merveilleuse, ses fonds marins qui pétillent, ses vagues qui fouettent mon visage, son sel qui recouvre mon corps, son calme qui se transforme en tempête m'apportent une grande inspiration inconsciente. 
La mer est une femme, une amie, une mère, une maîtresse, une confidente. Je me pose en face d'elle et suivant mes pensées, mon humeur, elle change, je change. Elle est agitée, elle est paisible, elle est mystérieuse, elle me réconforte et m'emporte  !
La mer parfois m'appartient, j'aime l’instant où je suis seul isolé dans une crique tôt le matin, le soleil commence a caresser mes cheveux, une personne approche, me voit  et avec délicatesse fait demi-tour. Cela donne l'impression d'être chez soit. Cette personne ne rentre pas chez vous, elle referme délicatement la porte derrière elle.

Aujourd'hui la mer m'est indispensable, c'est une partie de moi, quoi qu'il arrive elle sera toujours là, c'est mon inspiration, mon cœur...

«  Je plonge dans la mer, des milliers de petites bulles pétillent autour de moi. Tout est calme, les couleurs voyagent en apesanteur. Le sel vient recouvrir mon corps telle une armure. Les cristaux s'illuminent. Je flotte, le ciel est pur, j’entends les crépitements des fonds marins...  »

il se dégage de l'œuvre de cyril besson une impression de subtile délicatesse, de légère mélancolie et surtout une sentiment d'empathie pour cette humanité révélée à travers ses stigmates perceptibles par le regard du poète.m

 

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